Docteure en littératures francophones à l’Université de Bologne et en Philosophie et lettres à l’Université libre de Bruxelles, Maria Chiara Gnocchi est «professoressa associata» à l’Université de Bologne, où elle enseigne la littérature française du XXe siècle. Elle dirige la revue Francofonia depuis 2013. Elle fait également partie des rédactions de Textyles. Revue de littérature francophone de Belgique et de la Revue italienne d’études françaises. Ses domaines de recherche sont la littérature de l’entre-deux-guerres, la littérature belge, les littératures coloniales, la sociologie de la littérature. Ses principales publications: Le parti pris des périphéries. Les «Prosateurs français contemporains» des éditions Rieder (1921-1939), Bruxelles, Le Cri, 2007 (rééd. Bruxelles, Samsa, 2016); Tenebre bianche. Immaginari coloniali fin de siècle (avec L. Aquarelli, M. Baraldi, V. Russo), Reggio Emilia, Diabasis, 2008; André Baillon, Jean-Richard Bloch, Correspondance 1920-1930, édition établie et annotée par M. C. Gnocchi, Tusson, Éditions du Lérot, 2009; Nouveaux regards sur Dominique Rolin (dir.), Francofonia, n. 68, 2015.
Carminella Biondi est professeur émérite de l’Université de Bologne. Elle a consacré de nombreux travaux à la littérature esclavagiste et abolitionniste en France au XVIIIe siècle: Mon frère, tu es mon esclave! Teorie schiaviste e dibattiti antropologico-razziali nel Settecento francese (1973) et Ces esclaves sont des hommes. Lotta abolizionista e letteratura negrofila nella Francia de 1979. Elle a également coordonné des recherches sur les voyageurs français en Italie au XVIIIe siècle, sur le thème du voyage dans l’œuvre de Marguerite Yourcenar (Voyage et connaissance dans l’œuvre de Marguerite Yourcenar, mélanges coordonnés par C. B. et C. Rosso, Pise, La Goliardica, 1988) et sur celui du bonheur et de la douleur dans la littérature française. Cette dernière recherche a donné lieu au volume de mélanges: La quête du bonheur et l’expression de la douleur dans la littérature et la pensée françaises (Genève, Droz, 1995). Les dernières études de Carminella Biondi portent sur l’œuvre de Marguerite Yourcenar (Marguerite Yourcenar ou la quête de perfectionnement, Pise, La Goliardica, 1997), d’Édouard Glissant et sur les réécritures du mythe de Robinson au XXe siècle. Elle a publié un volume sur La Francia a Parma nel secondo Settecento, Bologne, CLUEB, 2003 et, avec Elena Pessini, Rêver le monde. Écrire le monde. Théorie et narrations d’Édouard Glissant, Bologne, Clueb, 2004. Carminella Biondi a dirigé la revue Francofonia. Tout récemment elle a édité pour la collection «Autrement mêmes» de l’Harmattan, dirigée par Roger Little : Le More-Lack de Lecointe-Marsillac (2010), Le nègre comme il y a peu de blancs de Joseph Lavallé (2014), et l’anthologie : 1789. Les colonies ont la parole (2016, 2 vol.).
Carmelina Imbroscio a été professeure de Littérature française à l’Université de Bologne. Au cours des années elle s’est intéressée au XVIIIe siècle dont elle a exploré plusieurs domaines. Entre autres: le roman libertin, la maladie des nerfs dans les textes médicaux et dans les pièces théâtrales du XVIIIe siècle (Le malattie dell’anima tra scienza e pregiudizio. Letteratura medica e letteratura parodica nel Settecento francese, 2002), l’écriture des moralistes (I moralisti classici, 2008, en collaboration avec Benedetta Papasogli et Barbara Piqué). Elle a étudié la littérature fantastique du XIXe siècle et a consacré plusieurs articles à la production vernienne (dont quelques-uns ont paru dans la revue Jules Verne du CIJV). Ses intérêts permanents vont à littérature utopique et dystopique (L’Utopie à la dérive, 1995; de nombreux articles; la participation à la rédaction du Dictionary of Literary Utopias, éd. V. Fortunati, R. Trousson, 2000, en qualité d’auteure et de membre du comité scientifique). Ses recherches les plus récentes portent sur la post-mémoire et la question identitaire des «enfants de la Shoah».
Professeure des universités, Nadia Minerva a enseigné à Bologne, Pérouse et Catane. Ses études sur la linguistique diachronique ont porté sur les courants grammaticaux de l’Ancien Régime, la lexicographie, l’histoire de l’enseignement du français, les langues imaginaires… Dans le domaine littéraire, Nadia Minerva a étudié l’ésotérisme et la figure du diable vus par les Philosophes, l’utopie et la science-fiction, les voyages imaginaires. Parmi ses publications: Il diavolo. Eclissi e metamorfosi nel secolo dei Lumi (1990); Manuels, maîtres, méthodes. Repères pour l’histoire de l’enseignement du français en Italie (1996); Jules Verne aux confins de l’utopie (2001); La règle et l’exemple. À propos de quelques manuels du passé (XVIIe-XXe siècles), (2002); ainsi que de nombreuses directions et co-directions de monographies, hommages, répertoires analytiques de manuels de français et numéros de revue, notamment Documents pour l’histoire du français langue étrangère ou seconde (une dizaine de numéros au XXIe siècle).
Alba Pessini enseigne la langue et la littérature françaises à l’Université de Parme (Italie). Ses études concernent la littérature contemporaine française et francophone, en particulier les œuvres des auteurs caribéens de langue française (Antilles, Haïti, Guyane). Elle s’est occupée dans sa thèse de doctorat (cotutelle Université Sorbonne Paris IV-Alma Mater Studi Bologna) des écrivains de la diaspora haïtienne et en particulier des thématiques comme l’exil, la migration, le retour au pays natal. Elle a publié de nombreux articles et trois ouvrages: Itinéraires d’exil: Émile Ollivier, un parcours Haïtien (Parma, collana dell’Istituto di Lingue e Letterature Romanze, 2000), Ville d’île et villes d’exil (Parma, Dipartimento di Lingue e Letterature Straniere, 2002) et Regards d’exil: trois générations d’écrivains haïtiens (Saarbrücken, Presses Académiques Francophones, 2012). Elle a dirigé le volume Food in Postcolonial and Migrant Literatures/ La nourriture dans les littératures postcoloniales et migrantes (M. Canepari, A. Pessini (eds) Bern, Peter Lang, 2011). Elle s’intéresse également à l’écriture féminine des XXe et XXIe siècle et à la littérature de voyage.
Jean-François Plamondon a enseigné à l’Université de Bologne entre 2006 et 2016. Il a codirigé de nombreux ouvrages collectifs sur le Québec parmi lesquels Cinéma et littérature au Québec 1995-2005 (2008) et Les Enjeux du pluralisme. L’actualité du modèle québécois (2010). En 2011, il a publié Figurations autobiographiques, essai sur deux textes autobiographiques de Georges simenon. Il a dirigé le n. 62 de Francofonia, intitulé Femmes voyelles. Écrivaines du Québec (2012) et le n. 66, intitulé Émoi, émoi, émoi. Le discours autobiographique francophone comme espace conflictuel (2014). Il travaille actuellement à l’histoire de la littérature autobiographique au Québec et appartient à l’équipe de chercheurs en France dirigée par Françoise Simonet-Tenant, dont les travaux se concluront en 2015 par la publication du Dictionnaire de l’autobiographie française et francophone. Il est actuellement professeur à l’École européenne de Bruxelles.
Agnese Silvestri est professeure « associata » de littérature française à l’Université de Salerne (Italie). Spécialiste du XIXe et du XXe siècle, elle fait partie du comité de rédaction de Francofonia. Elle s’intéresse aux rapports entre créativité littéraire, mémoire historique et idéologie. Dans cette perspective, elle a étudié l’œuvre de Roger Caillois, la littérature de la Grande Guerre, les romans de George Sand et de Balzac, le rôle des intellectuels dans l’Affaire Dreyfus (Il caso Dreyfus e la nascita dell’intellettuale moderno, Franco Angeli, 2012). Elle a consacré de nombreuses études à René Kalisky, dont la première monographie sur cet auteur, René Kalisky, une poétique de la répétition (Peter Lang, 2007). L’ouvrage a fait l’objet d’une mention spéciale dans le palmarès du Prix Littéraire de Francesistica des Thermes de Saint-Vincent en 2009.
Franca Zanelli Quarantini a enseigné la Littérature française à la Faculté de Langues et Littératures Etrangères de l’Université de Bologne. Son domaine de recherche a été de préférence la littérature française de XVIIIe et XIXe siècles. Elle a publié des articles et des volumes sur Choderlos de Laclos, J.-J- Rousseau, Chateaubriand, Nerval, Stendhal, Flaubert, Baudelaire, Maupassant. En particulier, sur le theme de la mémoire, Stendhal, Flaubert, Maupassant, tre percorsi della memoria, Firenze, Olschki, 1990), sur le thème de la forêt, Sfogliando foreste. La scrittura tra gli alberi in Francia, 1761-1887 (Faenza, Edit Faenza, 1997); sur le rapport texte/illustrations, Il testo e l’immagine. Indagine sulle ‘gravures’ d’accompagnamento a ‘Manon Lescaut’, ‘Les Liaisons dangeureuses’, ‘La Nouvelle Héloïse’(Bologna, CLUEB, 2002). Un autre champ de recherche a été l’écriture féminine (Lettere dall’Europa. Un secolo di corrispondenze al femminile, Palermo, Sellerio, 2004). Elle est aussi traductrice ( Stendhal, la Certosa di Parma, Milano, Mondadori), Victor Hugo (L’ultimo giorno di un condannato, Milano, SE), Théophile Gautier (Spirite, Torino, Einaudi). Elle a aussi traduit et présenté pour la première fois en Italie les Œuvres théâtrales (Teatro, Roma, Aracne) e les Œuvres politiques (La Musa barbara. Scritti politici, Milano, Medusa) d’Olympe de Gouges, emblême de la Révolution française au féminin.
Thérèse Manconi est enseignante de FLE en Italie, d’abord à l’Université de Pavie et puis au Département LILEC de l’Université de Bologne. Elle est également professeure vacataire (docente a contratto) à l’Université Statale de Milan où elle enseigne « Teoria e tecnica della traduzione dal francese ». Parallèlement, elle est examinatrice-correctrice DELF A1-B2.
Ses centres d’intérêt se placent sur plusieurs axes, en particulier sur la représentation et la visibilisation des langues (« Le autobiografie linguistiche nella formazione iniziale e permanente dei docenti di lingua », dans Parola di sé. Le autobiografie linguistiche tra teoria e didattica, Franco Angeli, 2016 ; « La silhouette des langues : dessiner et représenter les identités plurielles », dans « Ognuno resti com’è, diverso dagli altri ». Plurilinguismo. Multilinguismo Multiculturalismo, Annali Università degli Studi di Ferrara, 2019), sur la réflexion normative et grammaticale (« Une tentative de didactisation des avancées de la réflexion linguistique en FLM au profit du FLES. La description du verbe en français : entre morphologie et phonologie », dans Digital Resources, Creativity, Innovative Methologies and Plurilingualism : New Approaches to Language Teaching and Learning, Cambridge Scholars Publishing, 2017), sur la collaboration entre la didactique et les nouvelles technologies, sur la traduction comme un outil médiateur et sur le décentrement langagier des écrivain.e.s dit « tranlingues » mais aussi des auteur.e.s belges d’expression française dans la francophonie : traduction, auto-traduction, hétérolinguisme.
Ses centres d’intérêt se placent sur plusieurs axes, en particulier sur la représentation et la visibilisation des langues (« Le autobiografie linguistiche nella formazione iniziale e permanente dei docenti di lingua », dans Parola di sé. Le autobiografie linguistiche tra teoria e didattica, Franco Angeli, 2016 ; « La silhouette des langues : dessiner et représenter les identités plurielles », dans « Ognuno resti com’è, diverso dagli altri ». Plurilinguismo. Multilinguismo Multiculturalismo, Annali Università degli Studi di Ferrara, 2019), sur la réflexion normative et grammaticale (« Une tentative de didactisation des avancées de la réflexion linguistique en FLM au profit du FLES. La description du verbe en français : entre morphologie et phonologie », dans Digital Resources, Creativity, Innovative Methologies and Plurilingualism : New Approaches to Language Teaching and Learning, Cambridge Scholars Publishing, 2017), sur la collaboration entre la didactique et les nouvelles technologies, sur la traduction comme un outil médiateur et sur le décentrement langagier des écrivain.e.s dit « tranlingues » mais aussi des auteur.e.s belges d’expression française dans la francophonie : traduction, auto-traduction, hétérolinguisme.
FRANCESCA LORANDINITitolo
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ELISA PUNTARELLOTitolo
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Giuseppina Brunetti enseigne la philologie romane à l’Université de Bologne. Ses recherches portent sur les littératures médiévales et romanes. Parmi ses dernières publications: Autografi dei letterati italiani. Le Origini e il Trecento, ed.Salerno, 2013 con M. Fiorilla e M. Petoletti e Autografi francesi medievali, Salerno Editrice, 2014. Elle a dirigé les volumes collectifs suivants: Culture, livelli di cultura e ambienti nel Medioevo occidentale: atti del 9° convegno della società italiana di filologia romanza, Aracne Editrice, 2012; Traduzioni e traduttori del Neoclassicismo, Franco Angeli, 2010; «La traduzione è una forma». Trasmissione e sopravvivenza dei testi romanzi medievali, Pàtron, 2007.
Bruna Conconi enseigne la littérature française à l’Université de Bologne. Ses recherches portent notamment sur les rapports entre la littérature et l’historiographie réformées (Le prove del testimone. Scrivere di storia, fare letteratura nella seconda metà del Cinquecento: l’‘Histoire memorable’ di Jean de Léry (Bologna, Patron, 2000) et sur la réception de la culture italienne de la Renaissance en France, notamment sur la fortune française de Pierre l’Arétin, dont elle a édité la traduction française par Pierre de Larivey (1604) des Tre libri de la Humanità di Christo (Paris, Champion, 2009). Elle a consacré ses dernières études à la circulation des livres et aux traces de lecture de leurs possesseurs (Le traduzioni italiane di Giovanni Calvino. Storie di libri e di lettori, Bologna, I libri di Emil, 2016).
Patrizia Oppici enseigne la littérature française à l’Université de Macerata. Spécialiste de Balzac, Flaubert et Proust, elle s’intéresse à l’histoire des idées et a consacré plusieurs volumes aux théories de la bienfaisance et du don développées par les philosophes et les auteurs de la fin du XVIIIe siècle. Elle travaille également sur la littérature francophone des Antilles et d’Haiti (Patrick Chamoiseau, Daniel Maximin, Jean Métellus) et du Liban (Amin Maalouf). Parmi ses dernières publications: Wann-Chlore. Le dernier roman de jeunesse de Balzac, (codir. avec M. Bertini), Berne, Peter Lang, 2008; La Rivoluzione in una parola. «Bienfaisance» 1789-1800, Berne, Peter Lang, 2011; Les idées de l’abbé Castel de Saint-Pierre. «Toutes les parties de la bienfaisance», (codir. avec Simona Gregori), Macerata, Eum, 2014; Félicité. Una serva esemplare, Studi francesi, vol. 173, 2014, p. 294-302; Le syndrome de Balzac, L’Année balzacienne, vol. 16, 2015, p. 267-290.
Elena Pessini, après avoir enseigné la langue et la littérature françaises à l’Université de Bologne est actuellement en poste à l’Université de Parme. Elle fait également partie de la rédaction de la revue Studi Francesi. Ses travaux portent notamment sur la littérature française des XXe et XXIe siècles (Marguerite Yourcenar, Michel Tournier, Philippe Claudel, Nicolas Bouvier), les littératures de voyage, les mythes littéraires (les réécritures contemporaines du mythe de Robinson auxquelles elle a consacré sa thèse de doctorat). Dans le domaine de la littérature francophone, elle est spécialiste de littérature antillaise et a publié de nombreux travaux sur Édouard Glissant, en particulier, en collaboration avec Carminella Biondi: Rêver le monde, écrire le monde. Théorie et narrations d’Édouard Glissant (Bologna, Clueb, 2004). Elle a traduit en italien Le Quatrième siècle d’Édouard Glissant (Il Quarto secolo, Roma, Edizioni Lavoro, 2003) et Passages d’Émile Ollivier (Passaggi, PIacenza, Nuova Editrice Berti, 2014).
Licencié en Philologie Romane de l’Université de Liège, Hugues Sheeren est professeur de français langue étrangère depuis 1997. Il a pendant longtemps été lecteur d’échange dans le cadre des accords bilatéraux italo-belges. Chargé de cours de langue française pendant plusieurs années à l’Université de Ferrare (Dipartimento di Studi umanistici) et à l’Université de Bologne – siège de Forli (Département d’Interprétation et de Traduction), il est actuellement “collaborateur et expert linguistique” au Centre Linguistique de l’Université de Vérone. Il est également vice-président des cours de vacances en langue et littérature françaises organisés durant chaque été par l’Université Libre de Bruxelles. Ses domaines d’intérêt et de recherche concernent la didactique du FLE, l’orthographe, l’intercompréhension entre langues romanes et la variation linguistique. Il a publié plusieurs articles à ce sujet. Avec Virginie Gaugey, il est coauteur de l’ouvrage Le franç@is dans le mouv’. Le lexique du français contemporain sous toutes ses coutures (Firenze, Le Lettere, 2015) et a publié un recueil de témoignages trilingue concernant les (Italo-)Belges expatriés au Bel Paese (Un coin de ciel belge en Italie-Récits d’un retour aux sources, Waterloo-Imola, Angelini editore – La Renaissance du livre, 2016)
Valeria Sperti est professeur associé de littérature française au Département de «Studi Umanistici» de l’Université de Naples «Federico II». Spécialiste de littérature française et francophone des XXe et XXIe siècles et de théorie de la littérature, elle a publié de nombreux articles sur l’autobiographie et la représentation visuelle dans les romans de J.M.G. Le Clézio, P. Modiano et G. Perec et N. Arcan, sur la description du corps féminin dans les œuvres de M. Duras et N. Huston, sur les symboles du pouvoir politique et leur représentation parodique dans le roman subsaharien postcolonial (H. Lopes, Sony Labou Tansi, A. Sow Fall) et sur l’autotraduction et la recherche identitaire et linguistique dans les œuvres d’auteurs francophones de naissance ou de choix. Parmi ses volumes figurent une étude sur Le Labyrinthe du monde de M. Yourcenar (Écriture et mémoire, 1999), une recherche sur les rapports entre roman et photographie (Fotografia e romanzo, 2005) et une histoire de la littérature subsaharienne (La letteratura africana in francese, 2013).
Ilaria Vitali est maître de conférences à l’Université de Macerata. Docteure en Littérature française et comparée de l’Université Paris-Sorbonne et de l’Université de Bologne, elle est spécialiste des littératures migrantes et traductrice littéraire du français vers l’italien. Ses recherches portent sur la représentation de l’autre et de l’ailleurs dans les littératures de langue française, l’exotisme littéraire, l’histoire de la traduction des Mille et une nuits, les réécritures et les adaptations contemporaines des textes du XVIIIe siècle, la traduction littéraire dans une perspective culturelle et postcoloniale. Parmi ses publications: La nebulosa beur, 2014; Intrangers (dir.), 2011; Émigrées, expatriées, nomades (dir.), 2010; Aritmetica dell’emigrazione, 2003. Auteurs traduits: Bessora (traduction finaliste au Prix Monselice), Samuel Benchetrit, Rachid Djaïdani, Mabrouck Rachedi, Saphia Azzeddine, Abdelfattah Kilito, Jérôme Ruillier, Shan Sa et le collectif Qui fait la France?.
Ilaria Vidotto est première assistante diplômée en linguistique et stylistique françaises à l’Université de Lausanne. Sa thèse, en cours de publication aux Éditions Classiques Garnier, est consacrée à l’étude stylistique des comparaisons en comme dans À la recherche du temps perdu. Ses intérêts de recherche se focalisent sur la littérature française des XIXe et XXe siècles, ainsi que sur la stylistique et la rhétorique, dans un perspective historique ; elle a publié des articles portant sur l’œuvre de Proust, ainsi que sur d’autres auteurs. Elle est membre du comité de rédaction de la revue Quaderni proustiani et secrétaire de rédaction de la revue Francofonia.
GIUSEPPE SOFOTitolo
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COMITÉ SCIENTIFIQUE
Silvia Albertazzi (Bologne), Jacques Allard (Montréal), Paul Aron (Bruxelles), Bruno Blanckeman (Paris), Pierre Brunel (Paris), Beïda Chikhi (Paris), Jacques Chevrier (Paris), Ousmane Diakhaté (Dakar), Lise Gauvin (Montréal), Samia Kassab-Charfi (Tunis), Jean-Marie Klinkenberg (Liège), Maurice Lemire (Québec), Roger Little (Dublin), Alain Mabanckou (Los Angeles), Anna Paola Mossetto (Turin), Lilian Pestre de Almeida (Rio de Janeiro), Martin Rueff (Genève), Jean-Yves Tadié (Paris), Sergio Zoppi (Turin).